Road book suite : au bord de l'océan indien

Publié le par La Scribe

Pour toutes les photos, voir dans l'album, en haut à droite : "Au bord de l'océan indien"

Du 24 au 29 mars : détente au bord de l’océan indien

Vendredi (suite)

 Déjeuner dans la grande salle, et puis tournée d’observation et de repérage des lieux : plage de sable blanc, piscine tiède, mer encore plus tiède.  

 Le correspondant de NF nous happe pour les excursions : benh oui, on va pas rester buller ici 4 jours après toutes les aventures vécues !   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La moitié du groupe repart pour de nouvelles aventures au Masaï Mara, les autres, plus  casaniers, optent pour une excursion sur l’île de Wasini, et se dit que la découverte de Mombasa se fera en autonome.   

Puis sieste, douche, piscine, bain à remous, lecture, lézardage, douche et cocktail au bar

Repas avec des spécialités locales : légumes au lait de coco, pain chapiti, manioc, mousse de fruits de la passion, beignets. Il y a aussi quelques plats typiquement anglais, que nous dédaignerons. Mais le reste est délicieux. Il y aussi un wokman qui nous prépare des légumes croustillants (« avec ou sans piment », m’dame ?)  

 

 

 

 

 

 

  Un orchestre kenyan nous régale des musiques locales, ça y est, on connaît le Jambo Jambo par cœur.  

 Le soir, spectacle d’acrobates sous la grande varangue, au bord de la piscine. Ah , les vacances !!!  

 Samedi  

 L’orage de la nuit est bien pratique, il arrose les pelouses, nettoie les chemins et chasse les nuages. On se réveille tôt et depuis notre balcon, on découvre un lever de soleil royal, sur l’océan indien, miroitant à travers les cocotiers. On prend le petit déjeuner sur la terrasse, on va vite s’abonner des bonnes habitudes. Puis balade à pied dans le coin, jusqu’au centre commercial. On traverse un petit marché local et on déambule dans le Cora local, c’est un peu surréaliste : les blancs arrivent en voiture et remplissent leur caddy de marchandises très européennes à des prix très européens, impossible pour la population locale de venir jusque là.

A la guitoune de la banque, où un  garde armé nous fait entrer, est climatisée. A l’introduction de la carte : le message s’affiche : « Bonjour, Monsieur jean PREVOST » et en français, s’il vous plait ! On récupère nos shillings kényans, on retraverse le quartier, en se faisant doubler par les vélos taxis, puis piscine, plage, transats, déjeuner, sieste, piscine, plage, attention aux coups de soleil. On est resté couvert et à l’ombre, et on a droit aux coups de soleil quand même : merci Biafine.  

 

 

 

 

 

 

 

 Cocktail au bord de la piscine : punch coco servi dans une noix de coco, dîner et spectacle de magie.  

 Dimanche  

 Notre Dik Dik groupe se sépare en deux : les uns partent pour un nouveau safari, direction le Masaï Mara, les autres restent à l’hôtel et se concoctent un petit programme sur place.  

 Le réveil sonne à 5h15. C’est un peu dur : cette nuit, nous avons eu un orage, le flon flon de la boite de nuit du samedi soir et une satanée alarme de voiture qui n’arrêtait pas de sonner. Après le petit déjeuner rapide, nous voilà en minibus, à ramasser des clients d’autres hôtels, direction l’île de Wasini, tout au sud, à la frontière de la tanzanie. On traverse la presqu’île de Mombasa par le ferry, le spectacle est digne de « Thalassa » : ferry surchargés, camions branlants, plein de monde à pied ou en vélo, petits étals de marchands. On traverse les faubourgs, les marchés et enfin la campagne, avec de jolis villages de cases carrées en terre ocre, blotties dans les cocoteraies. Le paysage est très vert, avec des champs et des vergers.

 Le 2ème petit déjeuner est servi dans la caverne aux esclaves de Shimoni, envahie de chauves-souris, qui communique avec l’océan tout proche et donc se retrouve immergée à marée haute.  

 

 

 

 

 

 

 

 Puis on embarque sur des boutres, direction le parc marin de Kisite. Au passage, un coucou aux dauphins malicieux qui sont si rapides dans leurs galipettes qu’il est pratiquement impossible de les photographier. Le paysage ressemble à celui de la baie d’Along, avec d’énormes récifs plantés dans la mer et pleins de petites barques de pêcheurs, qui jettent leurs grands filets dans la mer. On plonge avec masque et tuba, dans un aquarium géant. L’eau est plus froide qu’au bord, cela surprend un peu au début. On nage au milieu de coraux magnifiques, avec des poissons et des crustacés de toutes les formes et de toutes les couleurs : pieuvre, étoile de mer bleue, poisson crocodile, poisson scorpion, poisson ange, empereur, mérou,… Mais évidemment, comme on nage la tête sous l’eau et le dos au soleil, on ressort de l’eau, rouge crustacé.  

 Le retour se fait à la voile, une grande voile carrée accrochée au mât. On se dirige vers l’île de Wasini pour le déjeuner, sous un ciel d’orage vers la droite.  

 Repas de crabe ou de poisson, riz au lait de coco, fruits exotiques. Jean apprendra à casser son crabe avec un marteau en bois, c’est délicieux à s’en lécher les doigts, le tout arrosé d’une sauce bien épicée et de bière fraîche.  

 Puis, pendant que certains vont faire la sieste au bord d’une très jolie piscine lagon, un groupe part visiter le village, sous une chaleur lourde, l’orage n’a toujours pas éclaté. Les biquettes nous accueillent, puis les enfants. Comme c’est dimanche, il n’y a pas école, mais les mammas veillent et rappellent les petits dès qu’ils s’approchent trop près de nous. On dépose cahiers, livres et crayons dans la petite école, on dit bonjour aux habitants, et on visite le jardin de corail dans une mangrove, que les femmes du village ont aménagé avec un circuit en pontons de bois dans le cadre d’une coopérative. 

 

 Retour au camp, baignade dans la piscine lagon avec vue sur la mer et retour au bateau et au bus tape cul, ce qui ne nous empêchera guère de somnoler pendant le trajet, on reprend le ferry, avec toujours le même spectacle de foule bigarrée.  

 Retour à l’hôtel, dîner, spectacle de danses et au lit sous la moustiquaire.  

 Lundi.  

 Encore un orage cette nuit, décidemment, c’est une météo bien pratique.  

 Petit déjeuner et on prend un taxi pour Mombasa par le pont et les quartiers HLM, jusqu’au Fort Jésus, construit en 1593 par les Portugais pendant leur période d’occupation, qui a servi de garnison, de prison et puis de musée.  

 Il fait déjà chaud et lourd, on se balade en rasant les murs pour rester à l’ombre, dans les ruelles de la vielle ville. On admire les grandes portes en bois clouté, les balcons ouvragés, on fouine dans les petites boutiques des artisans du monde, il y a des mosquées, des temples hindous, des églises, ici, tous les peuples se mélangent. On est les seuls blancs, les habitants sont gentils et nous sourient, nous parlent de Chirac et des joueurs de foot. On marche jusqu’à la grande poste, près de la ville moderne, avec la grande usine de chaussures BATA, et retour vers le fort, par l’ancien port ou les dockers déchargent des vieux bateaux à dos d’hommes, promenade le long de la mer jusqu’au Fort. Arrêt au magasin de souvenirs : guerriers masaïs, troupeau de girafes, batiks, boutre, tortues, couverts en bois, etc.  

 Taxi pour le retour, déjeuner, sieste, piscine et bain dan l’océan indien tiedasse. Dîner sous le grand toit de chaume au bord de la piscine, avec un spectacle d’acrobates sur un grand mât.  

 Crème caramel délicieuse. Les repas d’ailleurs sont très bons, variés et pleins de surprises.

 Mardi  

 

 

 

 

 

 

 

 Petit déjeuner, visite de l’orphelinat « SOS Village d’Enfants » où nous déposons livres, cahiers, bonbons, gâteaux et crayons, nous sommes reçus par la directrice en personne. Elle nous montre son livre d’or et le placard où elle prépare un petit paquet qui sera remis à chacun des 110 enfants pour la prochaine fête de Pâques.  

 Il fait chaud et lourd, séance d’aquagym à la piscine où il faut compter les exercices en swahili : moja, mbili, tatu, mne, tano, sita, saba, nana, tisa et kumi !!!  

 On se réfugie à l’ombre, la mer est encore plus chaude que la piscine. Le soleil est au mitan, pas d’ombre à nos pieds, on est à l’équateur. Sieste climatisée, dernières photos sur la plage avec les grandes toiles multicolores qui flottent au vent, baignade et lézardage au soleil. On en aura bien profité !!!  

 Habits du soir, bonsoir, apéro au bar où nous retrouvons les touristes masaïs qui nous racontent leurs aventures au pays du roi lion (voir photos), apéro au bar : on teste le vin blanc, déjeuner sous la varangue et spectacle de reptiles : caméléon, serpent spaghetti, python et varan, ça grouille, ça grouille…  

 Mercredi  

 Réveil à 5 heures, petit déjeuner, départ à 6h15 en minibus pour l’aéroport. Passeports, billets, il fait encore nuit, mais plus pour longtemps. On jette nos derniers shillings kenyans dans les boutiques de l’aéroport, café et salle d’embarquement non climatisée et bruyante, car non isolée d’avec les avions qui vrombissent sur les pistes d’à côté.  

 Départ prévu à 9h 30, juste une demi heure de retard. 8h10 de vol, nous annonce le pilote, par le Kilimandjaro, Nairobi, Mogadishu, Addis-Abeba, désert de Libye, mer méditerranéenne, côtes italiennes, Capri c’est fini, Mont Blanc et Orly, voila le plan de vol indiqué par notre chauffeur.  

 On est dans le nez du jumbo, juste sous la cabine du commandant, c’est un peu impressionnant. Survol des marécages. Le Kili est à gauche, dans les nuages. Des suédoises ont perdu leur passeport au fond de l’appareil, ça fait rire les stewards, qui leur donnent rendez-vous. Nuages, pistes toutes droites à travers la savane ocre et verte, puis montagnes arides, quelques lacs de retenue, puis tapis nuageux. Le désert devient de plus en plus clair, on ne verra rien de l’éclipse de soleil qui traverse aujourd’hui le continent africain, on doit être un peu trop rapide.  

 Survol d’une ville en plein désert, avec une base géométrique immense : serre géante ou base d’atterrissage pour ET ?.Puis encore un désert, maintenant couleur sable clair, avant d’aborder les rivages de la Méditerranée, au-dessus de l’Algérie. Détroit de Messine, entre la Sicile et le continent italien.  

 Repas entre-temps, film nul : toute la beauté du monde.  

 Altitude : 11 582 m, reste à parcourir : 1 770 kms, vitesse : 857 km/h, température extérieure : -64 °.  

 On survole l’Etna au sommet enneigé, c’est superbe. Puis l’île de Capri, le golfe de Gènes, les Alpes, le Mont Blanc, Dijon, et descente  plouf plouf, sur Orly. Il fait 13° à Paris, fin du voyage, tout le monde descend. 

Publié dans les voyages

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B
ça fait rêver et on s'y croirait... ici le printemps tente une percée  <br /> à très bientôt  <br />  <br />  
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